Fin mai 2024, je quitte femme, chat et confort namurois pour descendre plein sud, à la recherche de mon enfance créative et de mon feu intérieur.
La créativité, c’est rigolo !
J’aime créer des choses. C’est comme avoir des papillons multicolores dans le ventre. Parfois, j’ai peur de commencer. Et si c’était moche ? Mais maman dit que ce n’est pas grave.
Quand je dessine, les crayons font scratch-scratch sur le papier. Ça sent bon la cire. Les couleurs sont comme des bonbons pour mes yeux.
Faire de la pâte à modeler, c’est doux et froid dans mes mains. Ça sent drôle. Je peux faire un serpent méchant ou un gâteau imaginaire.
De temps en temps, je m’ennuie. Mon cerveau est tout vide. Mais si je regarde autour, je vois plein d’idées. Les nuages font des formes rigolotes. Les feuilles des arbres dansent.
Créer, c’est comme être un magicien. On fait apparaître des choses qui n’existaient pas avant. C’est un peu effrayant, mais surtout super cool !
La parenthèse de feu de Salobreña
Salobreña fut une semaine rien qu’à moi, pendant laquelle je me suis mis en danger.
J’ai voyagé seul, hors de mes bases, me promettant de ne rien écrire, de ne rien lire.
De, simplement, vivre, respirer, regarder, ressentir et écouter.
Venir et voir. Venir et laisser agir. Agir sans réfléchir.
Créer ce que je n’avais jamais créé avant.
Ou alors en rêve.
Ou alors, enfant.
Chaque créatif devrait agir comme cela, partir en retraite, pour revenir, des souvenirs et des idées dans le ventre.
Je suis revenu plus fort de projets encore, mes idées sont claires, je délivre mieux et plus vite.
Je me concentre avec plus d’assurance sur ce que je sais faire de mieux. Créer par l’écrit.
Et je sais que d’autres arts créatifs ne me sont désormais plus étrangers.
Et qu’ils vont aussi venir nourrir mon imaginaire.
Retrouver le feu créatif puis le flow créatif (© Mihaly Csíkszentmihályi, psychologue spécialiste de la créativité – via Pauline Mauroux)
Rencontre avec les autres, car on ne crée jamais seul
J’ai vécu cette parenthèse de feu avec cinq autres créatifs. Nous avons vécu comme si l’on se connaissait depuis des années, une petite tribu, créant, discutant et s’amusant comme des gamins dans une cour de recrée :
- Noémie Hay, une petite artiste déjà grande.
- Alain Valet, un être protéiforme aussi humble qu’étonnant.
- Margaux Hallégot, une artiste qui se libère du monde du barreau.
- Julie Flouret, à la reconversion incroyable et à l’histoire renaissante.
- Laetitia Gillard, notre hôte, une flamme créative aux mille ressources.
J’allais oublier ce village blanc incroyable, ce 6e membre. Et puis notre création commune, le Phoénix qui renait de ces cendres.
Roman-photo d’un feu renaissant
J’ai créé ma propre eau de toilette à Grenade !
Et, ci-dessous, je me suis initié au raku, technique de cuisson japonaise qui produit des pièces uniques avec des effets de glaçure distinctifs.
Wahou mais quel ARTicle, quel beau résumé de cette Parenthèse magique et hors du temps !
Merci Laetitia !
Un mois déjà 🙂
Le petit poucet a posé des galets dans le sillon des étoiles, pour y retourner bientôt…
Tu me raconteras, mais jamais ne retrouveras cette flamme de Salobrena.
sublime ton article j’adore c’est tellement bien écrit et ça m’a replongé dans notre expérience commune si riche et enrichissante ❤️🔥
Merci Julie, c’était bien.
J’adore ces crayons et cette pâte à modeler, cette façon de ramener l’enfance, odeurs et couleurs !
Merci Aline pour ton commentaire